Jeudi 9 octobre 2008 à 7:24

Ce matin, j'avais du mal à apercevoir par la fenêtre, la pluie,
ou la non pluie, alors j'ai été voir sur le site de la météo.
pour savoir, s'il pleuvait, derrière ma fenêtre.
et ça, c'est grave je trouve.
Hier soir, j'étais plongée dans mon Au bonheur des ogres de Daniel Pennac,
Lorsque j'ai entendu madame S., parler.
Derrière le mur, et ça n'était jamais arrivé. Elle parlait à son mari, monsieur S.
et à vrai dire, je n'aurais jamais pu penser qu'ils parlent entre eux.
Je les avais toujours vu séparément, dans l'escalier, dans l'ascenseur, à la porte de l'immeuble
ou dans la rue, j'avais parlé aux deux, demandé des nouvelles.
mais jamais je ne les avais entendu parler ensemble.
Pour moi, et je ne sais pas d'où cette impression me vient,
mais j'ai l'impression qu'ils n'ont rien à se dire,
que derrière la porte de leur appartement, ils ont chacun le leur et ne partagent pas les objets.
Alors j'ai écouté, attentivement, mais malheureusement, je n'ai plus rien entendu.
Ce soir, je lirais Pennac très près du mur.

Dimanche 5 octobre 2008 à 21:22

je reçois internet par vagues lentes mais réelles
lorsque je pose l'ordinateur en suspens entre la plaque de cuisson et le rebord de la fenêtre
je m'assois alors sur le petit tabouret autour de la table de la cuisine
et je prie pour que mon poignet droit n'effleure pas trop l'extrémité gauche du clavier
sans quoi tout finirait par terre.
Je vais vous dire, je suis relativement pressée d'être demain,
et ce week-end, c'était tellement la colonie de vacances à l'appartement
que lorsque je me suis retrouvée toute seule en début d'après-midi,
et que j'ai levée la tête en directement du plafond
j'ai pu apercevoir une Dora à l'hélium oubliée au dessus de la cheminée
avec son petit ruban rose qui pendait encore de ses pieds.

Mardi 30 septembre 2008 à 23:13

je me sentais belle en sortant du cinéma.
je me sens souvent belle en sortant de nuit d'une salle de cinéma,
ce n'est pas non plus exactement belle, c'est spéciale, je me sens comme pas vraiment moi-même.
et totalement moi-même à la fois comme si j'en découvrais un peu plus chaque fois.
c'est une impression qui me rend fière.
elle commence à l'instant où les lumières se rallument et se poursuit
tout le monde se lève, les gens remettent leurs blousons, il fait souvent froid.
dans la rue j'ai mis de la musique dans mes oreilles pour ne pas entendre le bruit de mes chaussures.
et j'ai alors pu concerver cette étrange impression d'en connaître un peu plus sur moi-même
jusqu'à mon appartement, jusqu'au quatrième étage, et même devant le miroir de l'ascenseur.

Mardi 30 septembre 2008 à 8:33

ce furent des journées à magie, des nuits à magie, à deux dans mes mètres carrés
on a investit le temps, il y a maitenant chaque fois ce besoin de rallonger les minutes
de les remplir tant elles sont rares. Mais tout est beau.
et puis il y avait Max qui a grandi ce week-end, passé de douze à treize alors biensûr,
j'étais autour du gateau. il n'y avait pas que moi, je veux dire il y avait la famille, et aussi cette femme.
cette femme qui parlait peu et qui avait tout un monde dans le regard.
elle semblait écouter les chuchotements, ou les choses que l'on ne disait pas.
ça me bouleversait un peu, et finalement dimanche, j'ai roulé avec elle jusqu'à Grenoble
et ce voyage a vraiment été joli, si agréable, elle parlait d'afrique, de rencontre, d'écriture,
de son ancien métier puis de son mariage, elle parlait de rêve, de ce qui aurait pu, si.
elle m'a posé des questions sur ce blog et son discours n'avait rien de commun à celui de mon professeur
de studio de création, elle était recouverte de sagesse et de compréhension.


Vendredi 26 septembre 2008 à 7:24

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