je me sentais belle en sortant du cinéma.
je me sens souvent belle en sortant de nuit d'une salle de cinéma,
ce n'est pas non plus exactement belle, c'est spéciale, je me sens comme pas vraiment moi-même.
et totalement moi-même à la fois comme si j'en découvrais un peu plus chaque fois.
c'est une impression qui me rend fière.
elle commence à l'instant où les lumières se rallument et se poursuit
tout le monde se lève, les gens remettent leurs blousons, il fait souvent froid.
dans la rue j'ai mis de la musique dans mes oreilles pour ne pas entendre le bruit de mes chaussures.
et j'ai alors pu concerver cette étrange impression d'en connaître un peu plus sur moi-même
jusqu'à mon appartement, jusqu'au quatrième étage, et même devant le miroir de l'ascenseur.
Mardi 30 septembre 2008 à 23:13
Mardi 30 septembre 2008 à 8:33
ce furent des journées à magie, des nuits à magie, à deux dans mes mètres carrés
on a investit le temps, il y a maitenant chaque fois ce besoin de rallonger les minutes
de les remplir tant elles sont rares. Mais tout est beau.
et puis il y avait Max qui a grandi ce week-end, passé de douze à treize alors biensûr,
j'étais autour du gateau. il n'y avait pas que moi, je veux dire il y avait la famille, et aussi cette femme.
cette femme qui parlait peu et qui avait tout un monde dans le regard.
elle semblait écouter les chuchotements, ou les choses que l'on ne disait pas.
ça me bouleversait un peu, et finalement dimanche, j'ai roulé avec elle jusqu'à Grenoble
et ce voyage a vraiment été joli, si agréable, elle parlait d'afrique, de rencontre, d'écriture,
de son ancien métier puis de son mariage, elle parlait de rêve, de ce qui aurait pu, si.
elle m'a posé des questions sur ce blog et son discours n'avait rien de commun à celui de mon professeur
de studio de création, elle était recouverte de sagesse et de compréhension.
Dimanche 21 septembre 2008 à 17:42
Retour de la brocante des Capucins, dans le métro mes petits sacs s'entrechoquaient.
Je faisais des bruits de vendeuse de lait.
Il me manque une fleur de clown à mettre dans mon vase vert,
le gentil vendeur a juré que quelqu'un m'en offrirait bien une, un jour.
Je crois que c'était pour que je l'achète, alors je l'ai pris, pour relever le pari.
Le nappe vient d'un autre pays mais je n'ai pas retenu le nom que la dame m'a cité.
Une île, où elle habitait.
Et sous la petite assiette peinte, il y a une signature et une date, à la peinture rouge.
Dimanche 21 septembre 2008 à 10:32
en entrant dans l'ascenseur, ce n'était déjà plus moi, et puis tout le reste du chemin jusqu'au petit casinon, non plus
je les sentais, me frôler les épaules, mais à peine, juste histoire de.
me frôler les épaules et voleter au-dessus bien sournoisement, mes cheveux.
mon caissier de tous les jours a passé mes articles plus lentement que qu'habitude.
quand j'étais petite et que je me coupais les cheveux, le premier jour d'école, je me cachais derrière les arbres de la cour de récré.
je n'ai plus franchement de cour ni d'arbres alors j'ai peur, pour demain.
pour le moment je bois du jus d'orange et j'ai deux trois petites choses à faire
puis je rejoindrais jess pour la brocante des capucins.