Sans-queue-ni-Tige
Ils se serrèrent si fort dans leurs bras qu'ils passèrent l'un à travers l'autre et se retrouvèrent dos à dos.
Mardi 17 février 2009 à 12:36
je ne sais pas trop comment expliquer que
je n'arrive plus beaucoup à écrire ici
car tout ce que j'ai besoin d'écrire,
tout ce que je ressens et qui a absolument besoin d'être couché sur le papier,
ne doit pas être écris devant tant de monde.
les choses sont trop lourdes, et je ne vois pas l'intérêt
d'écrire qu'il fait froid et que Max n'est pas là, et que
enfin si les choses restent en surface.
je préfère écrire pour moi.
je reviendrai.
jessica
je n'arrive plus beaucoup à écrire ici
car tout ce que j'ai besoin d'écrire,
tout ce que je ressens et qui a absolument besoin d'être couché sur le papier,
ne doit pas être écris devant tant de monde.
les choses sont trop lourdes, et je ne vois pas l'intérêt
d'écrire qu'il fait froid et que Max n'est pas là, et que
enfin si les choses restent en surface.
je préfère écrire pour moi.
je reviendrai.
jessica
Samedi 14 février 2009 à 23:59
Vendredi on a envahi le parquet de chez Jessica,
avec l'appareil pas loin du plafond, pendant de nombreuses heures,
on avait déménagé le salon, mis le canapé à la vertical, et le vélo devant la salle de bain.
Hélène rechignait, à cause des boutons de pantalons qui entrent dans la cuisse,
et la froideur extrême du parquet.
J'ai appris les scripts, l'automatisation sous photoshop et le fonctionnement de framebyframe,
et tout semble relativement chouette.
ll ne reste qu'à écouter ceci pour clore la journée.
http://www.deezer.com/track/191313
Vendredi 13 février 2009 à 1:32
ebay night fever avec hélène
après 39 pages de bottes
on s'est résolu à finir le jus d'orange
Lundi 9 février 2009 à 19:15
Lorsque Gallimard Jeunesse s'est affiché sur mon téléphone je ne savais déjà plus où se trouvait le clignotant
je me suis vachée sur la gauche, et je suis sortie en trombe sur le trottoir pour défendre ma pomme.
Lorsque je suis remontée en voiture, je ne voyais plus les feux ni les vieilles dames sur le passage piétons
je ne voyais que ce stage en énorme dans ma tête et les possibilités pour que, et si, et pourquoi pas.
Je ne voyais que cette usine à fabriquer des livres et des images
et des papiers avec des magnifiques choses dessus pour les enfants.
Je suis arrivée sur Grenoble, je m'étais dis que ce serait aussi mes retrouvailles avec la ville,
j'ai marché dans les rues à la recherches d'indices
et toutes ces choses, toutes ces choses que j'ai trouvé s'arrêtaient
finalement, un peu, en travers de ma gorge. Grenoble était triste.
La rue pavée me semblait vraiment, sans sens.
Je crois que mes repères dans cette ville appartiennent maintenant à autre chose.
Qu'il serait peut-être bon de les laisser là où ils sont nés, de leur faire remonter les marches du 2
peut-être qu'il faut faire ça, les barricader, en inventer de nouveaux.