Mercredi 28 février 2007 à 23:07

En histoire de l'art je joue au portable de Cloé. Je suis une blonde new yorkaise mes meilleures amies sont Thérèse et Louis car je ne trouve pas que ce prénom fasse garçon et mon futur est un mannequin californien nommé Perplexe. Il faut que je gagne des points de beauté pour le séduire et ne pas lui parler de sujets qui lui déplaisent. Alors je pourrais peut-être l'embrasser, une fois arrivée à 125 points, et il me dira un message gentil du genre "Je suis très content de t'avoir rencontré." ou encore "Je ne conçoit pas ma vie sans toi." Ca parle de Caravage de la galerie Borghèse. J'ai faim et je surprends mon ventre à faire du bruit. Les frites c'est vendredi. Vendredi je serais sur Lyon pour la visite de portes ouvertes. L'arnaque... Les chocolats de la Table Ronde sont chauds et brulent les lèvres. A l'étage c'est super tout est rouge et je pense qu'ils pourraient y faire des soirées. Le serveur nous a surnommé les girouettes. J'aime les soirées d'été du mois de février. La chaleur sent les vacances. En physique on a fait du fil nylon avec des bouts de lardon. La vie est décidément plus qu'étonnante. 

Lundi 26 février 2007 à 21:07

que le coupable se dénonce

Lundi 26 février 2007 à 20:04

Lorsque le réveil a sonné je me suis demandé ce que pouvait bien être cet étrange bruit au milieu de la nuit. Et puis tout est allé très vite. Quoique lentement au début je me suis prelassée jusqu'à l'heure où l'on se dit que c'est maintenant ou jamais cette heure où il vous reste un quart d'heure pour prendre une douche vous sécher les cheveux préparer votre sac finir le sujet d'invention prendre un petit déjeuner. équilibré. et que tout parait très serré. Alors je me suis levée. J'ai tout d'abord eu très froid. J'ai pris mes bras dans mes mains et j'ai avancé comme une manchot jusqu'à ma salle de bain. Il n'y eut rien à y faire. Mes yeux ne se sont ouvert qu'une fois sur le quais de la gare lorsque j'ai aperçus horripilée que si je ne commençais pas immédiatement un petit sprinte le train risquerait de partir sans moi. La journée fut longue. Je me suis surprise à trainasser dans les couloirs. A serrer dans mes bras une paire de bras autant en retard que moi. J'avais les mains et le museau froids. J'ai un peu dormis par-ci par-là. Devant des diapos. Dans le noir du fond de la salle de musique. J'ai monté, descendus des escaliers je suis entré sortis j'ai murmuré des bonjours pas très convainquants de reprise d'école. Je ne me suis pas vraiment souciée des vacances des autres. Non plus. J'étais peut-être un peu dans le brouillard du premier jour. Les yeux flous. La mauvaise humeur. Moi qui détestais les vacances je les regrette un petit peu finalement... Rien qu'un tout petit peu... En fait ouais rien qu'un peu... Un peu de rien du tout.

Dimanche 25 février 2007 à 23:40

Il y a les pompiers. Je m'accoude à la rambarde qui borde la terrasse du café. Il fait nuit. Jess arrive. Les pompiers montent à leur échelle dépliable de play mobil jusqu'au premier étage. Et cassent une vitre. Ensuite ils entrent dans le bel appartement. De la fumée noire. Les gens s'attroupent. Les pompiers sont à l'intérieur. L'un sort et crie que c'est une machine à laver. Puis ils passent un coup de balais. Il fait aussi doux qu'un soir d'été. Jess ne va plus tarder.

Samedi 24 février 2007 à 3:27

Je me retrouve ici la tête vide avec une incroyable envie de ne pas dormir. Après avoir finis la boîte de nesquik en poudre et m'être recouvert les trois quarts du visage sous une fine pellicule chocolatée. Je suis comme en plein milieu de journée à me demander ce que je pourrais bien faire de ma fin d'après-midi. Il fait juste un peu nuit. Je vague alors à mes occupations comme celle de réécouter un maximum de vieilles chansons perdues au fin fond de mon pc. Car c'est toujours au milieu de la nuit où l'on se sent prêt à entamer quelque chose d'interminable. Enfin ceci étant relatif je ne me lancerais pas dans mon français. Même en le sachant interminable. Ce qui prouve également la sélectivité de mon cerveau. Trêve de plaisanterie l'heure est grave je viens de finir le paquet de nounours en chocolat. Non maman tu n'as pas lu ce que tu as lu. On dira que c'est Max. Sur Taratata j'ai été très agréablement surprise de l'interprétation de Mika. Surprise tout court. Surtout. En plus il est bouclé. J'ai également remarqué que Rose avait gardé la même chemise depuis la réalisation de son clip vidéo ce qui m'a toutefois laissé perplexe si je puis dire. Il me faut regagner ma couche. J'ai un besoin urgent de sentir mon corps s'enfoncer dans mes draps.

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