Sans-queue-ni-Tige

 

A bientôt!

j'ai envie de faire un truc drôle,
puisque j'ai de plus en plus de mal à trouver le temps d'écrire ici,
même si j'en ai toujours autant envie.
Il faut que je trouve plus rapide, plus facile,
je vais peut-être ouvrir un autre nid et fabriquer une idée.

Je marchais en direction du 20 en me disant que peut-être qu'il n'y aurait pas de clé dans la boîte aux lettres,
qu'il serait encore en chair et en os au milieu du salon, les mains dans les poches comme lorsqu'il m'avait attendu le midi.
Peut-être qu'il n'aurait pas pris le train comme prévu, pendant mon école.
J'ai ouvert la boîte et elle était là, la clé de la porte, je me disais mais peut-être que, et tout de suite après
peut-être que non. Je suis monté, le salon était vide, la cuisine aussi, ne parlons pas de la chambre.
Je suis alors partie à la recherche du "petit mot". Le message de départ qui était obligatoirement caché quelque part.
Forcément, je me disais, en fouillant le bureau, la table devant l'évier, le bord du robinet, le placard à médicaments,
forcément, je me disais, en fouillant sous les chaussettes, derrière les sucettes, sous la perruque.
Et puis j'ai ouvert mon ordinateur portable, et il était là, le document textedit, accompagné d'une image.
Je le savais, je m'en doutais, je le connais.

l'autre fois j'ai parlé avec un anglais qui était arrivé de londres
en train, il allait en vacances dans le sud de la france sans billet
et lorsque le contrôleur est passé il lui a dit à la prochaine gare tu dégages
et la prochaine gare c'était Lyon alors il a visité il a trouvé ça chouette et il est resté,
et ça fait six ans.
il était plutôt plus âgé, avec un visage d'aventures.
il pensait jamais vraiment aux lendemains, enfin si, pour les rêves, mais pas vraiment
pour les problèmes. je crois qu'il faisait la manche mais la seule chose qui l'envahissait,
c'était de partir faire du cheval en mongolie.
et aussi,
Stendhal, il a correspondu par lettres pendant des mois avec une femme
qui a fini par partir avec le facteur.
j'aimerai vraiment être fière de moi plus tard, ou au moins ne surtout pas
me dire que ça aurait pu être autrement, et que cet autrement aurait été mieux.
je pense que déjà, lorsque l'on est deux, que l'on se rend compte,
que dans notre corps on a finalement pas mal d'amour à échanger,
c'est mieux. c'est peut-être aussi pour ça que ce matin, je n'avais pas mal au ventre
avant l'oral, en fait si, j'étais pliée de douleur mais dans ma tête, j'étais mieux qu'avant.
peut-être qu'à force de recevoir de l'amour, on commence un peu à mieux s'aimer soi-même.

http://www.designspongeonline.com/

c'était la première fois que l'on qualifiait mon travail de lovely.