Mercredi 31 décembre 2008 à 2:07

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Mardi 30 décembre 2008 à 23:21



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J'ai toujours l'impression que nos au revoir sont ratés.
comme un exercice, l'impression que si c'était évalué, j'aurais une sale note.
C'est sans doute dû à ce besoin de faire vite, de ne pas prolonger ce triste moment de cage d'escalier,
où ma pensée tente déjà d'évaluer le nombre de secondes de baiser qu'il me reste avant
la limite imposée par les horaires de bus. C'est un jeu cruel.
Je suis à la maison, apaisée, ici lorsque je me réveille, et que je sors de ma chambre,
je ne peux pas ouvrir les yeux tant la lumière a déjà envahie la maison, par les baies vitrées.
Alors c'est Max, ou Lou, qui me guident par la main, jusqu'à la cuisine, et je fais des bises les yeux fermés.
C'est vraiment ces bisous aveugles qui caractérisent le mieux mes réveils ici, toute cette lumière.
Ici, j'ai un peu mon visage de la photo, ou alors je pense que c'est celui qui représente le mieux mon apaisement.
A cette époque on profitait de l'herbe et du soleil du jardin des plantes
Alex habitait à moins de 50km de la maison et on s'asseyait toujours à côté d'un arbre différent.
Ensuite on le dessinait. Et on allait voir des concerts. Après avoir mis des petits mots dans la loge,
d'Emily Jane White, et Lonely Drifter Karen.
A l'heure qu'il est je crois bien qu'Alex caresse une épaule, c'est drôle, j'imagine qu'ils sont bien,
ils ont du prendre du vin, l'a t-il emmené manger italien?
Je suis heureuse que ce petit truc rigolo qu'est l'amour passe voir chacun de nous.


 

Samedi 27 décembre 2008 à 22:30




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C’est vrai que je n’écris pas exactement pareil sur ce genre de machine
qui  a une pomme sur le dessus, je rate des lettres, mes mots ont des trous,
car les touches ne s’enfoncent pas de la même manière.
Ça y est, je me retrouve sur apple, mais ce sont les touches qui me plaisent le plus.
Sur adium, je ne vois plus les petits cœurs que m’envoie mon amoureux,
ils sont remplacés par leur mystique code (L).
Ça y est, je me retrouve sur apple, mais ce sont les petits cœurs qui me déstabilisent le plus.
J’ai zéro image dans tous mes documents et bonjour safari.
Lundi soir ce sera mon troisième noël, après papa, maman,
Ce sera à rien que deux qu’on le fêtera.
Je suis pressée de cuisiner quelque chose de bon, d’y mettre du cœur, dans sa cuisine.
D’ouvrir un petit paquet pourquoi pas, d’arriver avec une valise, 
car les miens sont trop gros. Je suis pressée de me réveiller demain matin et de savoir,
que c’est enfin « demain », qu’il revient.
La veille est toujours de trop, je voudrais sauter demain, arriver à lundi,
me réveiller à l’aube pour ne pas me rendormir, seulement patienter,
frétillante, dans mon lit, qu’il soit une heure raisonnable pour se lever, 
se doucher s’habiller et quitter la maison. Rejoindre la gare.
L’autre soir j’étais bien, je voulais le noter, que j’étais bien, précisément
A ce moment là, et je ne l’ai pas fais, non, parce qu’il était si tard que la maison dormait,
J’étais toute seule sur le canapé, je me suis levée, dans le frigo j’ai sorti la salade de fruits
confectionnée pour le dîner de la veille et je l’ai généreusement saupoudrée de sucre 
je suis allée me rasseoir, et j’ai mangé tous les moreaux d’ananas avec les doigts
un par un jusqu’à ce qu’il ne reste que les morceaux de poire, de pomme, orange, raisin, kiwi.
J’avais les doigts collants, entre les coussins, et c’était savoureux, et calme.

 

Mardi 23 décembre 2008 à 23:07


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C’étaient un peu, des jours coulants, s’écoulant avec lui,
Des jours précisément comme j’avais besoin.
Des réveils sans peur du départ proche, enfin.
Pourtant pas grand-chose, moins que des vacances,
même moins qu’une seule semaine.
Un midi je suis partie, pour le magasin de l’autre côté du trottoir,
Seulement pour regarder les écharpes.
Et finalement mes jambes m’ont porté jusqu’aux quais,
Une baguette de pain plus loin j’étais assise au soleil,
Seule sur ces grandes marches qui bordent l’eau.
Je regardais les ponts, les immeubles en face et j’avais vraiment
L’impression de renouer avec ma ville. De me faire des retrouvailles,
Entre moi et tout ce béton, ces montagnes, et ces eaux cavalantes.
Et puis je l’ai entendu dans mon dos, sauter la rambarde qui mène à nos marches.
Il était venu en courrant, participer aux retrouvailles, et finir la baguette.

Vendredi 19 décembre 2008 à 18:52


"Laissez, je vous amène votre sac jusqu'au quai."
C'est vrai que j'avais jamais été aussi chargée, quatre sacs, et des lourds.
Elle en a pris un énorme qui faisait la taille de tout son buste, dans ses bras de femme.
J'étais un peu ébahie, ridicule, tellement perplexe que j'ai bien faillis refuser.
"Moi aussi je casse tout le temps les hanses." elle a dit en rigolant au milieu du deuxième escalator.
Au final, je trouve ça assez triste cet effet que ça me fait d'être aidée naturellement, et gratuitement, 
cet effet de surprise que ça me provoque, qui montre bien que ça n'a rien d'habituel.

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