Mardi 5 juin 2007 à 21:14

Imaginez une rue. Ajoutez-y quelques personnes. Qui font des choses de rue. Comme marcher par exemple. Ou regarder l'heure ou encore écouter de la musique. Ajoutez-y une jeune fille blonde. Qui marche. Qui fait semblant de regarder l'heure pour ne pas se faire attraper par les représentants greenpeace. Et un garçon immobile à l'autre bout. Un garçon un peu artiste bohème avec des cheveux de quinze centimètres relevés à la va-vite d'un coup de main bruste. Il tient à bout de bras une grosse boîte d'une cinquantaine de centimètres, qui cache un instrument inconnu dont l'histoire ne précise pas le nom. Il est immobile. La jeune fille marche dans sa direction. Des yeux qui s'entrechoquent et font un bruit de chute de mousse dans la baignoire. Elle le dépasse il reste immobile. Elle s'arrêtent brusquement un mètre après lui. Voyez cette jeune fille dos à dos avec ce jeune homme. Laissez écouler un temps plus ou moins déterminé. Plutôt moins. Des trucs qui durent des heures emmitouflées dans des secondes mais chaque fille connait ça. Ajoutez un peu beaucoup de joues roses, surtout du côté féminin et des bulles dans le cerveau. La jeune fille blonde repart. Avance de dix quinze mètres et change d'avis. Se retourne brusquement. Mais il est parti. Faîtes-lui courir les rues, chercher à droite à gauche, rater son bus, chercher encore, se détester, courir et laisser tomber.

Mardi 5 juin 2007 à 8:46


La nana qui tient ce Web-Blog n'a qu'à louper son Bac, ça lui fera les pieds, parce que quand même elle reveille ses copines qui sont en semaine de révisions (Bon en vacances quoi) à 06:00 du mat' simplement pour leur dire ...
"J'passe le Bac dans deux heures et je ne sais pas ou est le lycée dans lequel se deroule mon épreuve".
C'est malin ça. Bécasse.

Une amie, qui pour le coup, te veux du mal.

Lundi 4 juin 2007 à 15:16

Toujours la même salle d'attente avec les mêmes fauteuils gris alignés
le long des murs. et puis la petite étagère avec les magasines de
voiture et de femme actuelle et la fenêtre ouverte ou non en fonction
du temps. et l'odeur de trop propre qui fait que je me sens sale alors
que je sors tout juste de la douche. le docteur habite à 3 minutes à
pieds de la maison. je "sonne avant d'entrer" et entre. je ne sais pas
si je dois m'assoir sur le fauteuil près de la fenêtre où celui qui donne
sur le couloir pour qu'il me voit directement en sortant du cabinet.
il n'y a personne sauf l'odeur de propre. il me dit que le prochain
vaccin sera en 2017 alors je lui dis à dans dix ans car je ne compte
pas retomber malade avant. il me dit de regarder son tableau de mer
pour que je ne vois pas l'aiguille. et s'écrit "je pique!" lorsqu'il pique.
ca pique presque pas mais j'ai mentalement l'impression de sentir le
liquide qui coule dans mon bras. il me dit que je vais avoir des douleurs
au muscle du bras car c'est une intra je n'sais quoi. alors je sens les
douleurs car il a prévu. il ne me pose pas de questions inutiles comme
mon nom adresse téléphone dâte de naissance poids taille. il pique et
je m'éclipse. je retrace les 3 minutes qui me ramènent à la maison les
gens regardent oui oui je me suis faite mordre par une mygale d'Outanga.

Lundi 4 juin 2007 à 11:09

A 11h50 j'ai le vaccin pour le tétanos. Je tremble déjà comme une feuille.
Aujourd'hui je peux dire que "demain je passe mon bac" et j'ai encore
plus mal au ventre. Ce tiraille depuis très tôt dans la nuit. Je fais des tours
de jardin pour que les dâtes rentrent par ci par là si je pouvais les glisser
dans mes poches et les ourlets de mon pantalon, si seulement je pouvais
en cacher derrière mes oreilles et sous mes cheveux juste derrière mon cou.
Mais non, il les faut dans la tête. Je pensent qu'elles n'aiment pas bien être
là dedans car elles n'y restent jamais très longtemps, elles font acte de présence
cinq minutes chrono et s'enfuient le plus vite possible. J'vous jure c'est pas
simple. Sur ma main il y avait des traces de par terre de quand j'avais attendu
Jess à la biliothèque en mangeant du demi-gâteau-choco. Vous savez on
a prévu de voler des livres. En les jetant par la fenêtre "sans faire exprès"
pendant que la seconde le receptionne en bas dans la rue. Mais voler un
livre c'est pas illégal. C'est comme déchirer les pages des beaux poèmes
de Prévert pour les envoyer par la poste. La bibliothèque est le lieu parfait
pour qui voudrait commettre un crime de livre.

Lundi 4 juin 2007 à 0:38

j'ai fais de l'herbe et des bungalows avec aussi des troncs

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