Jess est à la maison. Je papillonne. Ceci est un coeur d'alu hasardeux.
Sans-queue-ni-Tige
Ils se serrèrent si fort dans leurs bras qu'ils passèrent l'un à travers l'autre et se retrouvèrent dos à dos.
Samedi 17 février 2007 à 11:56
Il fait si beau que je peux me ballader en petites manches sans craindre
le vent froid ni même les frissons désarments du milieu de l'hiver.
J'aime passer des heures au lit le coeur léger je laisse alors mon esprit
divaguer, prolongeant mes rêves au maximum comme on étire un
carambar jusqu'à la cassure. J'aime particulièrement ce moment où
le rêve est à son maximum, qu'il s'essouffle. Mon esprit crée alors
une suite illogique et totalement contrôlée. Signe de la cassure.
Je me réveille alors.
Jeudi 15 février 2007 à 22:11
Je me suis escapadée par le train de 7h27 que j'ai finalement loupé. Pour ensuite attendre une demi-heure dans la petite salle d'attente de ceux qui ont loupé leur train. Il n'y avait que moi ce matin. Jess fouilla la gare de Grenoble pour trouver « l'autre » avant de se rendre compte que mon train n'était pas encore arrivé. Nous avons gambadé le long des quais de l'Isère cherchant à atteindre les rayons du soleil effleurant les verrières des immeubles environnants dans une totale réjouissance avant de retomber dans un chic petit endroit rempli de croissants où nous avons pu admirer l'opacité de nos chocolats chauds tout en collant des miettes grasses avec de la colle en bâton dans le carnet de Jess. S'en suivit une chasse à la robe pour le carnaval avant de finir exténuée les pieds en compote sur un banc ensoleillée de la place Victor Hugo. Quelques grands-mères réchauffées vinrent passer le temps. On discuta d'été hivernal. Pendant qu'elles ôtaient instinctivement leurs anoraks molletonnés. Je finis la journée un sourire bien callé sur le visage rire nerveux envie de rester. Sans doute.