Jeudi 20 novembre 2008 à 0:41


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La seule façon sûre de prendre un train, c'est de manquer le précédent.
Pierre Daninos
 

Mercredi 19 novembre 2008 à 7:44


Je viens de remarquer que chaque matin,
j’essaye un pantalon, s’il me convient,
j’essaye une chaussure, une seule,
rien que pour voir si la longueur du pantalon est appropriée
ou plutôt si la hauteur du talon l’est.
Et puis si le tout convient, je reste comme ça jusqu’au moment de partir.
C'est-à-dire que je finis de m’habiller,
je prends mon petit déjeuner, je me coiffe, me prépare, je regarde la télé,
je lis mes mails, je lave mon bol, je fais mon sac…
Le tout avec UNE seule botte à talon au pied.
Peut-être bien que ma voisine du dessous pense que je suis unijambiste.
 

Mardi 18 novembre 2008 à 17:26


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Il me partage ses envies de revenir, déjà,
déjà il dit, déjà envie. Mais déjà oui je comprends,
deux jours on peut dire déjà, pour deux jours.
Mais deux immenses, alors on a le droit.
Et moi je souris, je me réjouis, de ne pas penser toute seule,
à la même chose.
Il commence à faire trop froid pour se soucier de rester une fille.
Il commence à faire trop froid pour sortir la main de sa poche
quand les jeunes gens veulent nous refourguer leurs journaux
avant, et après le métro.
Je viens de me cogner dans l’embrasure de la porte de la chambre
je crois bien que ma tête a vraiment essayé de braver la force du béton,
en vain, j’ai une bosse de la taille d’un noyau d’avocat.
 

Dimanche 16 novembre 2008 à 19:53

 
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J’ai dis, on a rien créé ensemble.
Il était allongé sur le canapé, on avait mis la télé.
J’ai dis, allez.
J’ai sorti les tubes de peinture, et la toile.
Dans deux assiettes en plastique de pique-nique, j’ai mis de toutes les couleurs.
Sauf le noir. Il n’en fallait pas.
Il faut dire qu’on avait passé une bonne partie de l’après-midi
à traîner nos pieds devant les tableaux du musée des beaux arts de Lyon,
pour son expo « Repartir de Zéro, comme si la peinture n’avait jamais existé. »
Alors forcément, ça donne quelques envies.
Il s’est assis en face de moi, de l’autre côté de la toile,
on a pris un pinceau chacun et c’était parti.
Je crois qu’on a fait des points jusqu’à recouvrir les premiers points.
Puis il a expérimenté la
« superposition de couleurs sur le contour des tâches mais sans toucher le bord »
ou quelque chose comme ça. Et c’était drôle, et très apaisant.

Vendredi 14 novembre 2008 à 19:15


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