Jeudi 15 mai 2008 à 21:00

je me souviens d'un jour, où je n'avais encore lu aucun roman.
sans doute des petits livres, ou alors juste regardé les images, je ne me souviens plus si je savais lire.
il y avait maman, elle lisait proche de moi, un livre, ce qui m'impressionnait, c'est qu'il avait une épaisseur.
sans doute petite, mais une épaisseur quand même.
je me souviens qu'à ce moment, je regardais le bouquin en pensant exactement
"si je le lisais, je ne comprendrais pas un seul mot"
je pensais que les livres pour adultes étaient des choses impénétrables.
que dans les romans, il y avaient des mots inconnus, un langage secret pour grands.
totalement incompréhensible.
et puis elle m'a dit "tu veux que je te lise une page?"
j'ai dis oui et elle a lu.
ça parlait d'une femme qui marchait dans la rue, et qui montait sur une moto,
ça parlait de trottoir, avec des mots complètement normaux.
sur le coup, je me suis dis qu'on bernait les enfants, qu'en fait, les adultes
lisaient aussi des livres pas compliqués.
j'ai même pensé que maman devait sûrement être en train de faire quelque chose d'interdit,
en me lisant la page.
je me suis dis en fait, les grands lisent des livres d'enfant.

Mercredi 14 mai 2008 à 20:38

j'ai ses trois morceaux la dans l'ipod et c'est simple je les ai écouté en boucle de la maison jusqu'au lycée.
au début je n'y avais plus totalement pensé et au milieu des Moldy Peaches je me suis dis romain.
j'ai remis la première la toute première qu'il m'avait envoyé hier soir, en tremblant de ce que je dirais.
j'étais les premières oreilles à me poser là-dessus. j'ai écouté comme quand on fait vraiment des efforts
pour tout entendre attentivement et ne rien rater mais qu'on ne peut pas s'empêcher de faire quand même
trop plein de mouvements et d'exclamations. je pensais vraiment mais il faut que tu ailles au Ciel,
comme Frida Hyvönen. ah oui comme elle avec son piano à queue noir et magnifique, la pomme et les fleurs.
et les cheveux oui les cheveux. j'écoutais je le voyais déjà en live le morceau.

Mercredi 14 mai 2008 à 6:43

j'ai passsé ma nuit à rêver que je trichais à un contrôle,
mais pas au lycée, à la maison, une sorte de DM surveillé par ma mère,
elle au salon et moi dans ma chambre, elle exigeait que je ne mette pas de musique
elle disait que sans musique, si je trichais, elle l'entendrait directement même à l'autre
bout de la maison. et moi j'avais peur, avec toutes mes leçons autour de moi, j'osais plus rien toucher.
ce matin je pense que je vais tricher, si j'arrive à rentrer, je tricherai sans doute 
mais c'est pas très important et j'ai bien envie d'une bonne note.
il faudrait que j'arrive à entrer, que je passe par le côté.
j'aurais mon immense pochette à dessins, tellement grande, pour moi
parceque sur gwen forcément, ça impressionne moins.
mais sur moi, on dirait une bouche énorme que je me trimballe en bandoulière
et qui voudrait bien me gober.
alors tous les gens regardent en se disant "elle va se faire gober elle va se faire gober"
enfin j'imagine qu'ils se disent ça sans doute et moi j'aime pas quand on me regarde.


Mardi 13 mai 2008 à 9:04

Le dîner sur les toits.
La soeur la tata et la cousine de la famille sous la pluie.
Les deux naïades du lac.
La liseuse de public (honte).
Le pays de dingue.
puis je vous ai pas parlé de la fête, la surprise, de mes yeux qui dégoulinaient de tant de monde ensemble
juste pour moi qui prend un an. de maman qui dit "oui le restau, bah on va passer par derrière" les cris
et l'apparition de tous ces merveilleux. et les cousins cousines, les cousins cousines qui avaient pris le train
de Paris, et les lyonnais, les grenoblois, tous, tous. et les cadeaux cadeaux, ma petite boîte à musique car
la musique c'est la vie, je vous ai pas parlé du dîner sur les toits, pour ça monoprix avait même remis du coca
normal dans ses rayons, les surprises du parc, le gateau, les cookies, du chocolat jusque derrière les oreilles,
le sac, la trousse, le porte-clé de jess, je vous montrerais, ils sont dingues, les tomates séchées d'alex, les deux
petits pots pour chez maman et pour chez papa, la photo de laure, magnifique, sublime, envie d'en recouvrir
les murs, je vous ai pas parlé des batailles de matelats à la maison, les cousins qui restent, les éclairs d'aiguebelette,
et la baignade du lendemain, les enfants, qui sautaient en vélo dans le lac.

Lundi 12 mai 2008 à 0:36

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