Lundi 14 avril 2008 à 9:41
elle ouvre à 14h30
j'ai même appelé, alors que je ne le fais jamais.
même en étant presque sûre de tomber sur un répondeur qui donne les horaires d'ouverture.
Mais j'ai appelé la voix enregistrée de la femme n'était pas celle d'un lundi matin, surtout qu'il pleut.
elle m'a donné les horaires, je me dis, 14h30 je tiendrais jamais.
C'est une de ces envies de faire quelque chose de mes dix doigts qui ne me prend qu'en vacances.
D'acheter une grande surface, de commencer par un coin sans vraiment savoir,
d'avoir le droit, de mettre un arbre, un oiseau, des vagues si je veux.
de remplir le blanc comme j'en ai envie, vraiment comme j'en ai envie.
La maison est vide, j'ai un sacré espace pour moi toute seule. Vide depuis hier matin.
Hier matin petit déjeuner seule sur le canapé, et ce matin.
ensuite aussi, pendant sept jours.
La dame du cdi était étonnée, non non mais je crois que je vais lire beaucoup.
Vous dépassez le seuil, reposez-en deux. bon.
il va falloir que je prenne un cahier, là, que je fasse des arbres ou un truc.
en attendant. Je ne pense même pas qu'elle vende de toiles, le répondeur ne précisait pas.
carnet forêt: www.yellowowlworkshop.com
Lundi 14 avril 2008 à 1:38
j'irais voir à la papeterie qui sera fermée
j'ai pas de plan b.
Samedi 12 avril 2008 à 17:14
Depuis une heure, Lou devant ma porte qui se languit du moment où elle aura le droit de venir me sauter dessus.
Maman dit chaque fois non, c'est pas encore dix heures et demi. On lui laisse jusqu'à dix heures et demi.
Lou devant la porte qui hurle C'est bientôt?! C'est maintenant?! Je peux, là?!
J'attends sous la couette que la sentence tombe, qu'elle entre en trombe et me bondisse dessus.
Il est dix heures du matin ("et je prends mon café et je ne fais rien..." cf:Yocki).
Je me lève dans le noir, ouvre la porte et attrape Lou par le poignet.
On rerentre et je la glisse sous la couette avec moi. Elle frétille, je pose un doigt sur mes lèvres pour qu'elle se taise.
Elle se cache je vois rien que des pointes de cheveux qui dépassent sur l'oreiller.
J'entends Max qui la cherche, qui s'étonne qu'elle ne demande plus si elle a enfin le droit de venir me sauter dessus.
Il hurle Lou dans toute la maison, ouvre la porte du garage la referme, monte à l'étage.
Maman, Lou est ni en haut ni en bas.
Sous la couette elle se trémousse, je l'entends pouffer se retenir se coller les mains contre la bouche.
la petite soeur excitée de la bêtise.
Ils s'inquiètent au-dehors, elle sort la tête crie "je suis là" et replonge.
Ils viennnent, elle est carrément en forme de sourire.