Mardi 15 janvier 2008 à 6:46

Cette nuit, j'ai dormis aussi longtemps que quelquefois en deux nuits.
Et en plus pour seulement une seule journée.
Donc je pourrais rester éveillée à 'faire des trucs' jusqu'à mercredi matin.
en étant fatiguée
à la fin.
Mais je pourrais.
Ca me permettrais de faire encore tout plein de collages saugrenus
et les maths aussi. pour l'instant je préfère les collages.
Je me souviens d'une fois, vous voyez, quand on ouvre le lave-vaisselle propre,
pour la toute première fois juste après qu'il ai tourné, avant que quiconque ne l'ai ouvert 
et bien vous voyez toute cette vapeur
qui vous vient dans la figure.
Et bien je me souviens d'une fois, une fois sans aucune vapeur.
C'était Maman qui l'avait ouvert, et rien. Elle a demandé qui avait bien pu prendre la vapeur
et biensur personne n'a répondu.
Et soudain Max à table, trahi par ses lunettes,
il devait voir flou le pauvre, ses verres avaient volé la vapeur, il avait deux ronds blancs à la place des yeux.

Dimanche 13 janvier 2008 à 22:14

Dimanche 13 janvier 2008 à 12:52

Les tâches sur les murs c'est les rayons qui dépassent. Qui viennent se plaindre sur le papier peint.

Dimanche 13 janvier 2008 à 0:52

Dans le creux de la paume, c'est le lieu pour les notes,
pour les phrases réglementaires. Il faut trouver le stylo qui marche sur la peau. 
Il y a aussi le téléphone, mais l'ordinateur de moins en moins
le clavier avec le bureau juste à gauche, la chaise qui roule les livres
je ne sais plus écrire ici. Il me faut des têtes, des gens pressés, du bruit
des mouvements tout autour de moi et les mots viennent
il faut que je puisse sentir le besoin de me mettre à part de cacher mes mains
mes mots, il faut du défi pour y arriver. ici c'est trop calme trop bien, trop parfait.
ce soir la maison est vide, deux chats dorment sur la canapé en bas, chaque fois que je descends
ils n'ont pas bougé, je crois bien que ça fait des heures.
et ça me bluffe, me perturbe même. de pas bouger comme ça.
La maison vide, le bruit ne dépend que de moi jusqu'à demain après-midi.
je décide de tout sauf du temps. des portes des lumières de la musique et du volume.


Jeudi 10 janvier 2008 à 21:37

Aujourd'hui jour de surprise.
Il les avait mis sous mon écharpe. Soulève donc l'écharpe et tadam.
Tadam mes bonbons préférés et à papa aussi un peu, les premiers qu'on mangeait dans les grosses boîtes rondes haribo, ceux qu'on se bataillaient. Il y avait des quotats. T'as pris un rouge là? Maiis non, promis c'était un nounours gélatineux et en plus, un orange. Ouvre la bouche. Bon j'avoue c'était un petit rouge.
Ceux là même.
Ceux que je n'avais pas mangé depuis que Monsieur 10 francs avait arrêté de les vendre.
Il m'a dit qu'il avait des relations dans le monde du bonbon. qu'ils étaient arrivés par cargo.
Quand je regarde cargo dans google image je doute que la chose ai pu entrer dans sa rue
Dans le tramway j'hésite, ils sont là ils gratouillent au fond de mon sac je sens le bocal sur mes genoux. Mais je suis une jeune fille civilisée alors pas touche dans les lieux publics.
Je m'abtiens et savoure le moment où je sors le tout de mon sac une fois à la maison, et les yeux de Lou "C'est quoiiii".
Comme hier lorsqu'elle s'est rendu compte qu'il restait un tout dernier chocolat oublié dans mon calendrier de l'avent, elle moulinait des bras et des yeux en faisant des petits bruits d'animal "J'ai droit j'ai droit?".

Comme ça ne colle pas du tout à l'article, je mets ici les deux phrases réglementaires:
Le citron ça pique les yeux.
Les enfants mangeraient moins de nutella si les courgettes étaient plus faciles à éplucher.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast