Mercredi 17 décembre 2008 à 7:34


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J’ai été triste, et je le suis moins
Je crois que c’est le lot des débuts de semaine
et je crois que c’est un peu ça d’être loin de ceux qu’on aime,
c’est constamment être triste, puis l’être moins.


Lundi 15 décembre 2008 à 13:06


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J'ai passé mon week-end avec ma peinture à peinturlurer le mur,
celui qui précède la salle de code où j'ai passé tant de temps.
Max était là, il trouvait ça tellement dingue que l'on soient seuls ici avec les clés,
chacun de ses pas devenait interdit, il fouillait un peu.
Il était avec son vélo, partait, revenait, les bras chargés de victuailles sucrées,
de canettes de coca qu'il cachait ensuite sous les bureaux, dans les sacs plastique
à côté des pots. Il m'a branché un poste, a mis des vieilles compils d'avant l'an 2000.
C'était notre planque du week-end.
 

Jeudi 11 décembre 2008 à 20:14




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Ce n'était qu'une drôle d'expédition, on avait le bout du nez glacé,
les doigts raides comme des bâtons, et les pieds, les pieds on ne les a plus sentis pendant un bon moment.
On s'en souviendra qu'elle a dit la copine Hélène.
Cette expédition est un cadeau, même pas pour elle, ni pour moi.
Elle était trop copine, la copine Hélène, sur ce coup là.
Avec l'appareil photo, sur le trépied tremblotant, l'eau, les yeux derrière les fenêtres de la péniche, qui se demandaient. 
On a eu peur des sirènes de pompiers, on pensait à la police, on se voyait déjà au commissariat.
On s'en serait souvenu encore plus longtemps.
Je ne peux rien expliquer, ceci est un cadeau et un cadeau, ça doit rester surprise.



Mardi 9 décembre 2008 à 16:44


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Lundi 8 décembre 2008 à 23:05


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J’ai la tête qui cogne, j’ai débranché la batterie de l’ordinateur pour que l’écran perdre sa luminosité,
la page de word est grise foncé.

Ce week-end était plaisant, plaisant,
c’est bien le terme à employer quand on se rend dans une maison qui sent autant la mer.

J’ai bien cru voir les vagues à travers les rideaux blancs.

Je suis une bonne petite. Je ne me suis jamais fais autant violence pour me tenir droite dans le canapé.

Et prononcer de beaux « Oui » à la place de mes « Ouais ».

Mais je suis une bonne petite, maman serait fière que sa petite soit bonne.

Ce matin bien sûr j’étais sans doute la seule sur nous trente à ne pas être au courant de l’absence de monsieur N.

J’ai passé deux heures devant mon chocolat du Moulin Joli, à écrire mon histoire ordinaire du lundi matin.

J’aime les histoires ordinaires qui débutent par « T’écrire, c’est un peu comme te parler, sauf que tu mets environ 48h à m’entendre. »



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