J’ai la tête qui cogne, j’ai débranché la batterie de l’ordinateur pour que l’écran perdre sa luminosité,
la page de word est grise foncé.
Ce week-end était plaisant, plaisant,
c’est bien le terme à employer quand on se rend dans une maison qui sent autant la mer.
J’ai bien cru voir les vagues à travers les rideaux blancs.
Je suis une bonne petite. Je ne me suis jamais fais autant violence pour me tenir droite dans le canapé.
Et prononcer de beaux « Oui » à la place de mes « Ouais ».
Mais je suis une bonne petite, maman serait fière que sa petite soit bonne.
Ce matin bien sûr j’étais sans doute la seule sur nous trente à ne pas être au courant de l’absence de monsieur N.
J’ai passé deux heures devant mon chocolat du Moulin Joli, à écrire mon histoire ordinaire du lundi matin.
J’aime les histoires ordinaires qui débutent par « T’écrire, c’est un peu comme te parler, sauf que tu mets environ 48h à m’entendre. »
ce serait peut-être bien, qu'on se mette à se parler, avec quelques 48h ou plus d'intervalle... Je crois que j'aimerais bien, je crois même que j'aimerais beaucoup. J'ai peur que si je te laisse mon adresse tu te dises "ah ouais ok chui censée commencer" mais en fait je vais quand même te laisser mon adresse et puis voilà, si tu veux tu me donneras la tienne, comme tu veux.
Marie Caillaud
7 rue Rallier du Baty
35 000 RENNES
bien affectueusement (c'est chouette comme formule je trouve. mais on devrait en inventer d'autres, maintenant.)