Mercredi 2 septembre 2009 à 11:10
la voiture est pleine à déborder, ce soir, j'y serai, et demain, je vois zoé.
déjà. il paraît qu'elle parle sans jamais s'arrêter et qu'elle ne porte même plus de couche.
peut-être que j'aurai dû refuser car il y aura sans doute quelque chose avec la classe,
après ce premier jour de rentrée. mais j'ai pas réussi à dire non, elle est tellement le soleil
qu'à bien y réfléchir je n'avais pas vraiment besoin d'y réfléchir.
Mardi 1er septembre 2009 à 23:23
Aujourd'hui il a regagné le travail seul, pour encore deux semaines.
A présent, nous ne serons plus deux à nous assoir à la même table de la cantine,
à minuit. Je me demande avec qui il va manger, dans une petite heure.
Moi c'est demain, demain que je remplis la voiture pour Lyon, demain que je déballe tout,
que j'essaye de m'aménager un salon un peu différent de celui de l'année dernière.
C'est assez amer de repartir. Les quatre derniers mois étaient si riches.
Lundi 31 août 2009 à 5:58
c'était un couloir d'hotel, pas loin de midi, lorsque les gens quittent leurs chambres,
pour aller manger. j'ai fini de travailler maintenant, je ne suis plus une noctambule de la nuit
et pourtant, c'est tout comme. Je tourne dans mon lit depuis bien longtemps,
après deux mois de travail de nuit, 5h du matin est devenu un cap.
C'était l'heure de la liberté, c'est maintenant l'heure à laquelle je me réveille, constamment.
Je vais donc prendre le premier bus, peut-être, mais je n'en suis pas encore sure, on verra.
Aller user de la sonnette dans son sommeil.
Samedi 29 août 2009 à 23:58
l'autre jour il m'a dit, c'est fou,
que ta petite tête elle soit là, près de moi, alors qu'on aurait même
pas dû se rencontrer. on aurait même pas dû si ce hasard fou ne m'avait pas fait lever
la tête. et si ce même hasard fou ne l'avait pas fait se pencher à sa fenêtre pour fumer sa cigarette,
il y a deux ans.
c'était le milieu de la nuit, je rentrais, avec beaucoup de monde, on avait bu,
sans doute un peu, dans un bar qui ferme tard,on rejoignait la voiture.
il était avec alban, ils étaient penchés deux étages au dessus de la rue,
nous, on a levé la tête, discuté, ils ont crié le code, et puis on est monté, dans le but de leur piquer des pépitos,
il me semble. finalement je parcours toujours les pièces de ce même appartement,
alors que ce soir là je ne pensais pas y passer plus de quelques minutes.