Par une nuit aux volets fermés je me décide enfin à venir écrire ici. Ca sent limite la fin de vacances. Les restes de ma valise sont éparpillés aux quatre coins de ma chambre. Un filet de musique s'échappe de mes enceintes. Volume bas la maison dort. Un bol vide traîne derrière mon imprimante. Je finis le coca. Je suis dans cette phase de vide intense qui me pousse à calculer le temps de chauffe de ma lampe à bulles louches et rouges. Je suis dans cette phase où l'on commence à se demander ce que l'on va bien pouvoir se mettre lundi prochain. Voir lundi d'après. Pour ne pas être pris au dépourvu. Alors je fouine. Je matte la lampe du coin de l'œil. Les bubulles se forment et montent progressivement. Je farfouille dans les culottes-collants-chaussettes-bonnets qui forment une boule presque compacte au fin fond de l'armoire. Je ne pleure plus quand je mime que je téléphone avec ma main droite et c'est un drame. Biensur vous ne vous rendez pas compte vous. Forcément… fallait prévoir. Mais c'est un drame. Je vous le dis moi.
Non moi je n'me rend pas compte. Je n'sais pas ce qui n'allait pas. Mais si tu ne pleures plus c'est que tout va mieux. Non? Un petit peu du moins. Je n'sais pas après tout.
Bioux <3