Lundi 15 juin 2009 à 13:47

 

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C'est vraiment quand j'ai dis ça, avec les verres de blanc déjà bien
là; au fond de mon ventre, que je me suis rendu compte que j'avais mis
plusieurs années à trouver les bons mots pour décrire cette impression 
de douceur que j'éprouve lorsque c'est les vacances, et que je suis
dans la maison de maman.
On était tous les deux assis presque parfaitement à cette terrasse 
il était un peu tard, nos plats étaient succulents, l'air était à mettre un gilet
et rien de plus. 
On parlait des lieux, de ceux qui ont produit en nous des petites choses
lorsque l'on était enfants. Et j'ai dis tu vois, tu vois moi, c'est le moment
où je me réveille, je me lève, je sors de ma chambre et je suis obligée 
de fermer les yeux car les baies vitrées illuminent tout, et je traverse le salon,
longe le bar, contourne la table et arrive dans la cuisine pour faire un bisou
à maman, qui est forcément, dans la cuisine, avec le café, et je lui fais un bisou,
n'importe où, car je ne vois pas, car mes yeux sont fermés, car les baies
illuminent.
Et tu vois moi c'est ce moment là dont je me souviens là, maintenant,
que le blanc est au fond de mon ventre.
C'était samedi, ensuite on a pris des vélos, et on a roulé, dans les rues noires
et pas encore totalement vides et je trouvais ça moins dangereux, juste parce
qu'il faisait noir, et qu'il y avait le blanc. Et on était tous les deux et lorsque
je venais me placer à côté de lui, lorsqu'il n'y avait pas de voiture, il me caressait
le dos.
On a suivi la musique sur les quais, on s'est assis entre les gens, avec nos boissons
mais c'était déjà presque plus paisible pour moi car je ne sais pas qui du vélo ou de 
la fumée de cigarette a fait que ma gorge est devenue microscopique comme lorsque 
j'avais encore sur moi la ventoline qui est vide maintenant.
Alors dans le métro en entendant le bruit de ma gorge qui ne trouve pas d'air un monsieur est venu
a dit qu'il était thérapeute et a tenté de m'aider avec des mots, et des gestes.
J'ai finis par m'endormir dans le lit de la tante d'Alexandre, sans Alexandre, 
mais avec lui, et je lui disais que changer d'appartement c'est un peu comme aller à l'hotel.
 

Par chokobis le Mardi 16 juin 2009 à 21:17
j aime beaucoup cette image. on en ferait une bien belle affiche!
je trouve qu il y a quelque chose de nouveau, de jamais vu dans la compo. congrats!
 

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