Dimanche 15 juin 2008 à 0:13

  

Louise, exactement.

    - Pourquoi aimes-tu tant les arbres ?
     
- Je pense que c'est parce qu'ils me font de la peine. Regarde-les par la fenêtre. Ils se font secouer comme des sauvages alors que nous, nous sommes rentrés quand le vent s'est levé.
    
- Oui c'est vrai.
    
- Ils sont là, ne bougent jamais d'un millimètre, mais tu vois les feuilles, là, et là, regarde comme elles s'agitent, c'est dingue non ? Tu ne trouves pas ça dingue ?

     Elle s'était levée précipitamment, et était venue coller son visage contre la baie vitrée. Avec les paumes en arc de cercle au-dessus des sourcils.
    
- C'est impressionnant, oui.
    
- Impressionnant, et toujours ta sale manie de sous-estimer les choses.

Elle parlait contre le verre et de la buée commençait à se former tout autour de sa tête.

    
- Béatrice a fait les vitres il y a deux heures.
    
- Béa.
    
- Qu'est-ce que tu as dit ?
    
- Rien, je m'étonnais que tu ne l'aies pas appelée Béa.
    
- Arrête avec tes plaisanteries.
    
- Ah oui, j'oubliais, c'est proscrit ici.
    
- Louise ! Cesse ton petit jeu.
    
- Je ne joue pas, et puis ces arbres sont vraiment dingues, s'ils n'étaient pas si beaux à contempler d'ici, je serais déjà partie.
    
    
Elle m'aimait pour ça, pour la vue panoramique de mon bureau, c'était une femme à parenthèses, qui vous laisse rien qu'une petite niche, j'aurais pu me sentir à l'étroit entre deux crochets mais je m'y sentais bien.
    
Elle était bien plus dingue que les arbres sous la tempête, elle était la tempête elle-même. C'était elle, qui les faisait valser, les branches les feuilles et tous ces machins qu'elle adorait. Et moi aussi, par la même occasion, elle me faisait valser d'insolence, ne laissait aucun mot au fond de ses poches, mais les sortait et me les jetait à la figure sans filet, sans retenue. Je l'admirais. En vérité c'était ça, je l'admirais.
    
Et elle pouvait bien me traiter de sous-estimeur de choses et complimenter la vue plus que moi-même, j'étais comme un gosse qui rencontre la fille de la nounou.

    
- Ces arbres sont toujours aussi dingues.

    
C'était sa phrase, son introduction. Toujours la même en entrant ici. Elle posait son sac sur un des deux fauteuils destinés aux patients et tout en haussant les yeux jusqu'à la baie vitrée :

    
- Ces arbres sont toujours aussi dingues.

    
Elle poursuivait souvent par ses phrases d'enfant en expliquant qu'elle aurait dû vivre dans une cabane de lattes de bois et descendre uniquement pour aller s'acheter des sandwichs, qu'elle aurait pu lire toute la journée à vingt mètres du sol et même voir la mer sans avoir à « se taper des centaines de bornes dans une bagnole qui cale ».

    
La toute première fois, elle était montée pour une partie de cache-cache. Elle était entrée en trombe, sans forcément lire le petit « Sonnez puis entrez » gravé sur la plaque en dessous de la mention d' « Echographiste ». Sans forcément le lire ou en prenant le temps de le lire. Sans vraiment le respecter. J'étais étonné.

    
Elle était entrée et s'était assise sur un des deux fauteuils. Je m'étais toujours dit qu'il devait y avoir une règle pour ces fauteuils. Une règle que les gens appliqueraient instinctivement. Quelque chose comme, les fous à droite, les autres à gauche, les saints d'esprit, ceux qui sonnent et disent bonjour, les polis, qui ne portent pas leur veste retournée avec la doublure à l'extérieur, par exemple.

    
Elle s'était affalée sur celui de droite.
    
- Vous êtes enceinte ?
    
- Enceinte ? Moi ? Oh non merci ! J'ai déjà assez de mal avec ceux des autres.
    
- Ceux des autres ?
    
- Ben oui rendez-vous compte, bientôt une demie heure que je cherche Paco, le petit de la voisine, impossible de mettre la main dessus. Elle va plus tarder, je fais quoi moi maintenant.
    
- Je n'en sais rien, vous croyez vraiment qu'il est ici ?
    
- Ici, non ! Mais là, oui !

    
Elle avait indiqué la fenêtre entrouverte, et plus loin, la forêt. Aux arbres dénudés par l'hiver, on voyait le sol sur des centaines de mètres. Elle était déjà belle. Elle avait les cheveux fins des enfants qui ne font pas attention aux barrettes. Elle était parsemée de tâches de rousseur, un visage à la poudre de cannelle, avec des lèvres toutes fines qui s'agitaient quand elle parlait. Il y avait la naissance de sa poitrine, les minuscules os arrondis qui tressautaient sous le col de sa veste retournée. J'imaginais ses coudes sous le tissu et observais ses mains angoissées se gratter les petites peaux des ongles.
    
Elle n'était pas belle, elle était gracieuse. Elle avait un corps de clé de sol.

    
Je la voyais déjà faire de la musique en marchant, des notes fugaces qui s'échapperaient de ses genoux. Pas comme le bruit des gens qui marchent avec leur combinaison de ski, plutôt celui d'une mésange égarée.

    
- Vous m'aidez ou bien vous préférez continuer à dévisager le fauteuil ?

    
Et j'étais venu sagement coller mon visage à côté du sien contre la vitre gelée.

    
- Où est-ce qu'il a bien pu encore aller se fourrer ce minot. Ah j'en étais sure, regardez troisième rangée sur la gauche ! Le manteau bleu sur la grosse branche ! C'est lui.

    
Elle avait quitté le cabinet presque aussi rapidement qu'elle y était entrée. Sans un au revoir, sans un merci. Après tout je lui avais prêté ma vue, elle s'était contentée d'un petit geste de la main avant de refermer la porte.
    
    
Et elle était revenue. Un coup pour chercher Paco, un coup pour Juliette, puis ce fut Faustine et Benoît, à croire qu'elle gardait tous les mômes de la ville. Et un mercredi après-midi, il n'y plus d'enfants. Alors elle me demanda mon prénom.

    
- Antoine.
    
- Enchantée, moi c'est Louise.
     - Qui avez-vous perdu aujourd'hui ?
     - Personne, je suis montée vous dire que je n'ai perdu personne.
    
- Bien.

    
Et elle était restée. Elle était restée plus de dix ans dans ce bureau. J'avais dû annuler des régiments de rendez-vous, décaler des armées de femmes enceintes. Elle ne prévenait jamais. Répliquait seulement à chacun de mes reproches:

    
- Tu sais bien qu'c'est pas mon truc. Et puis prévenir, c'est perdre son temps.

    
Elle disait ces mots avec un accent de prof de philo, un peu comme si elle avait une patate brûlante dans la bouche. Elle vivait vite et lentement. Entrait vite, sortait vite, m'embrassait lentement, m'aimait longuement.

    
Je passais mes journées à appliquer du gel froid sur la peau des patients, à déplacer la sonde à ultrasons sur leurs peaux frémissantes, à observer attentivement leurs organes sur l'écran vidéo et à leur tendre du papier pour essuyer le restant de gel.
    
Et très souvent, entre un abdomen et un pancréas je pouvais apercevoir une veste à doublure retournée, oubliée sur le siège de droite.
    
On s'aimait comme deux enfants de la forêt, qui se planquent entre les troncs, elle gagnait à chaque partie, j'étais le garçon qui se laisse faire. C'était une couleuvre, un reptile, une iguane, une tricheuse de vie.

    
Et puis un soir, elle laissa échapper :

    
- Toi, tu ne vois plus que tes fœtus.

    
Je voulus crier à l'injustice, crier que les fœtus ne prendraient jamais toute la place. Crier qu'elle était une tornade, qu'elle m'avait rendu aussi perdu que le petit Paco, qu'elle était mille fois merveilleuse comme sa forêt ; mais elle avait poursuivi :

    
- Mais Antoine, tu ne vois même pas.
    
- Je ne vois même pas quoi ?
    
- Tu ne vois même pas que je ne suis plus toute seule.

    
Et j'étais tombé, d'un coup, de vingt mètres, j'étais venu m'enterrer directement dans le sol, la tête la première, j'avais traversé le plancher, et la chape de béton, elle aurait pu se lever et regarder dans le trou sous ma chaise, elle ne m'aurait même pas aperçu tellement j'avais chuté bas.

    
Elle s'était décalée de moi, s'était éloignée, avait remis sa veste. Elle n'était plus seule. Non, puisqu'elle était avec moi. Etait-elle seule avec moi ? Je n'avais pas vu, pas vu qu'elle n'était plus seule. Je n'avais surtout rien vu, rien vu venir du tout.
    
J'annulais des régiments de rendez-vous, décalais des armées de femmes enceintes, pour venir coller mon visage contre la vitre et contempler la forêt. Je la cherchais au détour des troncs, des cimes, je cherchais la couleur de sa veste, ses cheveux, ses tâches de rousseur. Je cherchais sur chacune des branches, entre chacun des arbres, je cherchais Louise à jamais.
    
Je finis par enlever le fauteuil droit après qu'une troisième patiente s'y soit assise. Je le plaçai à côté du mien, il ne restait qu'un unique siège face à moi, le siège de gauche, celui des saints d'esprit.
    
Elle n'était plus seule. Elle n'avait sans doute plus besoin de la vue, plus besoin de retrouver des enfants perdus, je l'imaginais aux bras d'un homme qui faisait autre chose de ses journées, qui ne contemplait pas des organes sur un écran vidéo. Je l'imaginais aux bras d'un constructeur de cabanes, un éleveur d'oiseaux, un musicien de genoux, un distributeur de liberté. Sûrement un type qui ne l'enfermait pas derrière une vitre, qui lui faisait découvrir l'immensité pour de vrai. Qui la voyait, pour de vrai. Je ne l'avais pas vu. Je n'avais rien vu du tout.

    
Et puis je me suis transformé en moutons de poussière, qui s'accumulent, qu'on oublie sous un lit, quand on rechigne à faire le ménage. J'ai rechigné des semaines, puis des mois, des années. Presque cinq ans. Pas même un coup d'aspirateur, j'étais poussiéreux des pieds à la tête, et même à l'intérieur. Poussiéreux de Louise.

    
Et des hommes l'ont finalement fait pour moi. Des robustes, à coup de tronçonneuses. C'était un mercredi matin, je suis entré, j'ai déposé mes affaires sur mon bureau, et le vide m'a subjugué. Je me suis approché de la fenêtre, et je l'ai ouverte, pour de bon.
    
En tout premier, ce fut l'odeur qui a manqué, cette même odeur qui reste encore longtemps après que l'on ai jeté le sapin de noël. Devant moi, en contrebas il n'y avait plus rien. Un cimetière, un champ de troncs minusculement minables. Des minis troncs de trente centimètres de haut. Ils avaient tout fait disparaître.

    
Alors instinctivement, j'ai posé la main sur le téléphone.
    
Je savais que je ne devais pas y réfléchir plus de dix secondes, j'ai recherché son numéro de téléphone en inscrivant son nom dans la case jaune de la page internet. Elle a mis du temps à charger, j'ai cru qu'elle ne la retrouverait jamais elle non plus. Soudain il y eut son nom, son prénom, son numéro, son adresse, son code postal, d'un bloc.
    
Je voyais Louise en entière, j'imaginais les balades en âne et les attrape-mouches à la citronnelle, l'été sur la terrasse.

    
J'ai pris le combiné. 
    
J'ai regardé longuement les numéros en petits pixels, des petits pixels qui allaient faire sonner un téléphone chez une femme à plus de cinquante kilomètres. J'ai relu chaque numéro plusieurs fois pour ne pas risquer d'annoncer la fin d'une forêt à une inconnue.

    
Et ça a sonné. Une fois, la première, celle où l'on hésite toujours à raccrocher.
    
J'étais plus immobile qu'un arbre sans vent, droit comme un bouleau, l'air n'entrait ni ne sortait plus de moi. J'étais debout presque sans vie, ma deuxième main pendait contre mon jeans, comme après les prises de sang.
    
Deux fois, la seconde sonnerie celle où l'on se dit que de toutes façons c'est trop tard quelqu'un est déjà en route pour décrocher de l'autre côté.
    
A la troisième, j'ai entendu sa voix:

    
- Allo.

    
Et bien sûr, ce n'était pas Louise. C'était peut-être Paco, Juliette, Faustine ou alors Benoît, mais pas Louise, c'était une voix d'école maternelle, de jeux de billes, de petit minot. Bien sûr. Bien sûr.

    
- Est-ce que ta maman est dans les parages ? C'est de la part d'Antoine.

     Et j'ai entendu le petit hurler de sa voix aiguë à travers la maison :

     - Maman c'est Antoine dans le téléphone, Maman c'est qui le monsieur Antoine ?

    
Et j'ai entendu la maman, la voix de la gracieuse maman aux genoux musicaux, étouffée par plusieurs mètres de distance, répondre posément, sans se mordiller les petites peaux des ongles :
    
    
- C'est ton papa.

    
Et la forêt m'a soudain paru ridicule. Elle avait raison, je n'avais jamais rien vu, lorsqu'elle avait commencé à ne plus être seule.

           

Par Noizett le Dimanche 15 juin 2008 à 8:33
C'est juste génial ! Wow. J'ai tout lu sans m'aretter, cul-sec. Et. Continue.
Ouais, juste continue.
Par would.you.marry.me le Dimanche 15 juin 2008 à 9:35
Il faut que je te dise, c'est sublime. Il y a ce petit truc en plus, cette petite étincelle. Cette façon que tu as de plonger le lecteur dans l'histoire, de l'emmener au fil des mots. Je croyais que Louise avait un autre amoureux, mais c'était bien plus doux que ça puisque Louise attendait un enfant. La suite bientôt en librairie ? :)
Par skaribou5 le Dimanche 15 juin 2008 à 9:59
je ne ferai pas dans l'original mais waaaooow magnifique t'as vraiment un style sublime le gnere de boukin pour lesquels on dit "bon allé juste un chapitre "puis on entamme le second sans vraiment s'en rendre compte alors pour se rassurer "on se dit bon juste un deuxieme" ou juste un page encore" ou bien" bon je lis encore 30 minutes et j'arrete" en tout cas vraiment bravo car tu m'as transporté et je suis plutot une difficile du livre ^^
Par Castille le Dimanche 15 juin 2008 à 11:12
MON DIEU, JESS. (Il faut que je relise, encore et encore, pour reprendre mon souffle.) Tu te souviens hier quand je t'ai demandé des histoires, des livres ? Des titres parce que je ne trouvais plus les étincelles dans toutes les pages que j'avale, que je ne savais plus quel effet ça fait de lire des nuits entières ? Tu m'as donné un titre hier. Mais ce matin, là, en me laissant poser les yeux sur cette histoire de forêts, tu m'as donné bien plus qu'un titre. Merci pour la respiration, merci, vraiment.
Par Sans-queue-ni-Tige le Dimanche 15 juin 2008 à 11:51
Merci à vous qui prenez le temps de lire mes choses de dedans la tête,
je vous remercie de m'écrire ces petits mots, c'est vraiment ça qui aller toujours un peu plus loin.
merci merci
Par From.Ashes.to.Dust le Dimanche 15 juin 2008 à 11:58
J'aime. T'as quand même le don d'attacher les gens à tes idées. C'est magique, les genoux musicaux, et puis le Monsieur dans le combiné....Comment tu fais tout ça, dis moi? Comment tu réussis à donner vie à leur tragique?
Par Sans-queue-ni-Tige le Dimanche 15 juin 2008 à 12:00
"donner vie à leur tragique." c'est joli ces mots.
quand j'écris je me dis "allez, décris"
je n'écris en fait, je décris. je décris seconde par seconde ce que je vois car je les imagine aussi réellement en chair et en os avec leurs chaises et leur téléphone.
alors je regarde le petit film et je décris tout ce qui se passe.
Par Sans.cible le Dimanche 15 juin 2008 à 12:00
WOUAH !! c'est superbe, vraiment, hein! C'est... je ne sais pas, c'est inexplicable comment c'est joliment raconté, comme c'est beau.
Par Somme toute le Dimanche 15 juin 2008 à 12:28
Oh...
Je me suis demandée tout le long de la lecture de quel ouvrage pouvait bien être tiré cet extrait de bouquin, ce condenssé telement intense d'un morceau de vie. Je me suis posée un instant sur la possibilité que tu en sois l'auteur, mais c'est en lisant les commentaires que j'ai compris. C'est "impressionant", comme les arbres secoués par le vent. Non. C'est surement plus impressionant encore.
Par CaroOte le Dimanche 15 juin 2008 à 13:27
Tu vois le mot "Superkalifragilistikexpialidousious"? C'est encore plus extra que ça!
Par Maya ( mais pas l'abeille ) le Dimanche 15 juin 2008 à 13:28
J'avais compris pour le petit locataire qu'Antoine n'avait pas remarqué à force de trop en voir chez les autres, et ça m'a rendu encore plus triste, de l'imaginer chercher Louise dans son bureau alors qu'elle n'y était plus, et de cette forêt coupée devant sa fenêtre. Comme quoi, c'est bien l'une des seules fois où la bêtise de l'homme sert à quelque chose...
Ca m'a rendue toute triste ton histoire, mais j'étais contente de l'avoir lue, parce que je me suis dit que des jolies histoires comme ça, même si elles sont tristes, on n'en lit pas souvent.
Par untitle le Dimanche 15 juin 2008 à 16:08
Merveilleux ...
Par Marion (Partons-vite) le Dimanche 15 juin 2008 à 16:28
Je suis. je suis émerveillée. C'est superbe, vivant, c'est. Très beau. Très.
Par tralaloubadoutchawie le Dimanche 15 juin 2008 à 18:45
Je n'ai pas les mots.
J'ai lu Comme un petit air d'harmonica. Depuis, je vais souvent sur ton blog lire tes mots de tout les jours (comme tu le sais par les commentaires précédents). J'y vais souvent à la fin des cours. En goûtant. Maintenant c'est les vacances. Mais je trouve toujours des moments. Et là. Et là j'ai vu ce long texte. Cette nouvelle. J'ai souri. Souri puis j'ai regarder l'heure. Il me restait 10 minutes. 10 minutes, non. Je me suis di non. 10 minutes pour lire d'aussi belles phrases ce n'est pas assez. J'avais envie de savourer. D'avoir le temps de savourer. Alors après, les choses passées, je suis revenu. Et. Et je n'ai pas les mots. Je l'ai imprimer. Comme l'autre. Sauf qu'avant de la ranger dans ma pochette à trésors, je l'ai poser sur le lit de ma mère. Sur son oreiller. J'y ai laissé un post-it "Prends le temps. Lis ses mots. Tu dois."
Merci de nous faire partager ces jolies images. Merci.
Par des-quOi-fee le Dimanche 15 juin 2008 à 18:48
<3 (parce que j'ai peur de gacher si je commence à parler)



Par lenaisis le Dimanche 15 juin 2008 à 19:19
Merci pour ces mots, ces nouvelles images bien à toi. C'est frais, ça respire, ça ressent, ça vit.
Hormis celle-ci, Comme un petit air d'harmonica, et ton petit livre édité, aurais-tu écris d'autres nouvelles?
Par dernier.metro le Dimanche 15 juin 2008 à 19:54
Bonne chance/Bon courage pour le bac Madame-Jess-de-chez-Sans-queue-ni-tige.
Par Miroir.aux.Allumettes le Dimanche 15 juin 2008 à 21:41
[ Jess, je meurs. ]
Par tout-un-etat-desprit le Lundi 16 juin 2008 à 0:40
encore, encore !
on est là à réclamer encore plus de mots de toi parce que c'est délicieux de te lire.
puis, bonne chance pour le bac toussa....
Par axeloup le Lundi 16 juin 2008 à 11:19
Je tire mon chapeau...
Par choufleur le Lundi 16 juin 2008 à 12:13
Mon dieu, j'ai cru mourir à la dernière phrase!
Par princesse-aux-petits-pois le Lundi 16 juin 2008 à 15:07
Jess. Mon.Dieu.
Il manque de mots, de phrases, d'expressions sublimes pour décrire ce que je ressens, tu les as déjà tous volés pour les glisser dans cette nouvelle.

N'arrête jamais d'écrire, sinon je serai obligée de faire la grève de la faim, et ça serait vraiment dommage parce que j'aime beaucoup trop le nutella.
Par Sans.cible le Lundi 16 juin 2008 à 18:01
Alors, la philo??
Par zen le Mardi 17 juin 2008 à 16:19
C'est beau la naissance d'un écrivain
Par Babooshka le Mercredi 18 juin 2008 à 14:26
Oh, une forêt de commentaires déjà... je me sens minable tout à coup, banale.
J'aime beaucoup ce que tu fais, et ce texte n'échappe pas à la règle. Pourtant j'étais pas décidée à le lire : trop long, et le bac à réviser aussi, mais une ligne, deux lignes, trois lignes, un paragraphe, deux paragraphes... et après quelques minutes, le dernier mot, le point final. Le temps passé mais pas perdu, passé mais pas regretté : j'aime, du fond du coeur, j'aime vraiment ton texte.
[ Et la philosophie de Louise me plaît : prévenir, c'est perdre son temps, effectivement ]


Par ayana le Mercredi 18 juin 2008 à 21:57
c'est juste magnifique! j'aime vraiment, mais VRAIMENT! C'est un peu triste, il n'aura quand même pas vu son enfant pendant des années mais c'est splendide. Bravo
Par e-terpe le Mercredi 18 juin 2008 à 23:03
ah non mais c'est vraiment génial! La fin, j'y avais pensé, et puis après, je me suis dit que non, je me trompais. C'est super, on en veut encore!
Par MoOd le Jeudi 19 juin 2008 à 20:34
C'est splendide. Juste. Touchant. C'est exactement ce qu'il fallait que je lise à cet instant précis. Les mots ont juste touché l'endroit qu'ils devaient atteindre et je me sens légère et lourde, un peu plus qu'avant en tout cas.
Merci beaucoup.
Par pove-pome le Vendredi 20 juin 2008 à 23:19
c'est vraiment parfait cette petite histoire...
je ne sais pas qui tu es mais pour manier la plume de cette maniere il faut avoir un grand sourire dans la coeur.
bravo.simplement ca.et aussi: écris...encore et encore pour nous faire rêver cette nuit...et demain aussi...et encore.
super.*
Par alizee-et-blanche-neige le Samedi 21 juin 2008 à 2:05
¢¾
Par Sarah le Dimanche 22 juin 2008 à 10:47
<3
Par Khâryatide le Dimanche 22 juin 2008 à 12:40
Le montage d'en-tête m'a tout de suite plu, mais je ne me doutais pas qu'il y aurait un tel cadeau une fois le papier kraft déballé. Sans queue ni tige mais des fleurs en tête.
Par z.ala le Lundi 23 juin 2008 à 12:26
C'est...
Epoustouflant.
Oui j'imaginais un autre amoureux, la fin de la forêt. Non.
C'est à la fois simple, magique, et Beau. On sent l'odeur des arbres. On voit ses tâches de rousseurs. On sent les coeurs qui palpitent.

Merci Jessica,
Par Nomade le Mardi 24 juin 2008 à 12:18
Fantasmagorique.
Par paradize-is-a-legend le Mardi 24 juin 2008 à 23:04
Sorte de tek-paf qu'on avalerait sans se poser de questions
On le boirait presque ce texte tellement il est absorbant.

Commentaire parmi tant d'autres... Je vois que tu as du succès :o)
M'enfin c'est mérité, bonne continuation !
Par en.jOy le Mardi 29 juillet 2008 à 20:12
WAOUH,
j'tiens a dire que j'adoore.

Je deteste lire, enfin j'aime bien juste les magasines et les livres tres speciaux ou on comprend rien genre da vinci code ^^, sinon le reste je lis un ou deux paragraphe et j'abandonne, mais la non j'ai tout lu, sans m'arreter et j'ai adore

Bravoo et continue comme ca c'est super < 3
Par Romeo.And.Violet le Samedi 11 octobre 2008 à 18:03
Que je suis bete je croyais que c'était un extrait de roman déjà paru.

Ohlala quel talent.

To be continued ?
 

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