le train vient de partir, d'entamer son chemin de retour, et dans mon sac, une pomme de terre un peu spéciale.
j'ai aussi un petit sandwich dans son alu, et ça faisait bien longtemps que je n'avais pas grignoté de pique-nique tgv,
du temps où mamie m'en préparait, je crois.
ce fut un week-end chaud au coeur, de ces week-end qui ravivent les projets, qui donne envie de trouver ce dont on a envie, et de le réaliser.
ils m'ont fait chaud au coeur, à me demander mon nom sur ces petits livres, Agathe m'a touché,
Hélène aussi, avec ses mots de ni vu ni connu j't'embrouille,
et Joan, qui se prononce presque comme la couleur, Phil, Mr Ruffel, que je n'ai presque que regardé, Barbara, Mlle Gima, et Madame de K, 2 2, Wandrille à qui j'ai acheté une boucherie de Bastien Vives que je ne me lasse pas de feuilleter, et tellement d'autres personnes amusantes et agréables.
C'est une maison où l'on se sent bien, une colonie autour du feu, et puis quand on a rien à dire, on peut regarder.
Je crois bien que les bouquins, c'est une partie de moi, je suis tombée amoureuse de ceux des autres,
et un livre, c'est un peu comme un corps qu'on aime.
J'ai pris beaucoup d'aspégics dans les bouteilles d'oasis de la salle de repos,
j'avais la tête en noeuds de marin.
Avec Alex, on a partagé de la nourriture d'un pays très éloigné et puis des mini-macarons de bien plus près.
Avec Valou, c'était le vent de la moto que je crois apprécier autant que la petite Zoé lorsque je souffle sur son visage et qu'elle s'écrie "encore."