Mardi 21 juillet 2009 à 5:45
toute la famille est rentrée d'espagne,
ils ont la peau foncée, il est vrai que je ne bronze pas beaucoup moi, sous mes néons.
Samedi 18 juillet 2009 à 4:17
J'ai pris ce rythme du travail de nuit, qui me force à rester éveillée jusqu'à point d'heure,
même le week-end, lorsque je suis là, à la maison, à zapper sur des programmes déprimant
qui montrent des hommes français qui partent en Russie trouver une fiancée avec qui ils ne peuvent
communiquer qu'avec l'aide d'une interprète.
Elle a dit je t'aime. Dit lui moi aussi.
J'ai également avalée mon dîner, à 1h du matin, naturellement, j'ai sorti la casserole et les pâtes.
Je pense que le sommeil viendra bien après 5h, c'est pas si drôle.
Je profite un peu qu'il ne soit pas là à mes côtés, mais plutôt sous une tente
elle-même sous la pluie de Montreux en Suisse,
pour dire que c'est pas mon fort de parler de ça franchement, mais
quelque fois j'y réfléchis, et très souvent ces derniers temps, devant la faxio09 en train
d'attendre que le foup de tantale cuivre se charge et accepte de se faire inspecter visuellement.
J'attends et je me dis que quand même, c'est dingue, cette attirance, mentale, physique, la même,
toute neuve chaque matin, pour ce garçon, depuis deux ans.
C'est impossible à décrire, à part dire que c'est très fort, l'amour c'est rien d'autre qu'un truc fort,
qui remplit et rend fort.
Jeudi 16 juillet 2009 à 17:51
Jeudi 16 juillet 2009 à 5:53
photos prises par la copine hélène, et aussi le serveur.
Mardi 14 juillet 2009 à 5:47
la peinture m'a donné envie de peindre d'avantage,
de finir les tubes, de retourner à monsieur bricolage,
de revenir avec encore plusieurs toiles.
la prochaine sera pour lui à qui j'ai du faire le signe d'au revoir
au travers d'une grille, j'ai détesté être du bon côté, celui
qui permet de rentrer à la maison, de partir.
c'était le monde tellement à l'envers.
j'ai d'abord tremblé, en parcourant le couloir,
en voyant les numéros grandir sur les portes des chambres,
en sentant le sien arriver, en posant ma main sur la poignée.
je me disais, voilà, c'est là, c'est comme ça, c'est sans toi,
c'est vrai, c'est ainsi, c'est dur, oui.
surtout de se rendre compte, d'entrer, non pas de découvrir,
mais d'accepter. que TOUT ne soit plus comme il y a quelques années,
c'est la continuité des choses, c'est une douloureuse continuité,
c'est pas bien ou mal, mais il faut surtout penser à regarder le soleil, et le lendemain,
ensemble, joli.